Les deux termes sont souvent confondus ou utilisés de façon interchangeable alors qu’un mulot et une souris présentent bien des différences. Que ce soit physiques, comportementales ou de risques sanitaires. Nous vous aidons à les distinguer et savoir comment agir en cas d’infestation.

Mulot ou souris : les signes de présence
Il est vrai que les deux présentent des similitudes et appartiennent d’ailleurs à la même famille, celle des Muridés. Mulot et souris peuvent donc être confondus lorsque l’on ne s’est jamais penché en détails sur leurs différences. Pourtant, il en existe et vous pourrez facilement les repérer. Explications.
Le mulot mesure 8 à 12 cm et est plus gros que la souris. Sa fourrure, brune ou gris-brun, laisse entrevoir un ventre plus clair. Plutôt rare dans les maisons, le mulot préfère les espaces sauvages comme les jardins, champs ou granges.
La souris mesure, elle, 6 à 9 cm de long et possède une queue de la même longueur. Plus longue que celle du mulot. Sa fourrure est plus claire, de ton gris ou gris-clair avec un ventre blanc. Plus attirée par les habitations, la souris aime les espaces fermés comme les cuisines, sous-sols. Autre différence avec le mulot ? Une queue plus longue et des oreilles plus visibles.

Mulot ou souris : les signes de présence
Comme la plupart des nuisibles, les rongeurs laissent des traces de leur présence comme des nids, des déjections ou signes de passage.
Ainsi, le mulot dépose des excréments de forme ovale, de 1à 2 cm de long, et construit des nids dans les zones sombres et peu accessibles (sous plancher, dans grange) dans les matériaux présents (papier, carton, fibre végétale).
La souris abandonne des déjections plus petites, de seulement 5 mm et rondes, et se fait repérer plus facilement car elle ronge les portes, câbles, boîtes et fait du bruit la nuit (grignotage ou déplacement, derrière les cloisons ou meubles).

Mulot ou souris : les dangers matériels et sanitaires
Leurs comportements et les dégâts causés sont similaires, notamment d’un point de vue matériel. En rongeant les câbles, structures en bois, isolants, souris et mulots peuvent fragiliser votre structure. Avec en pire situation, le déclenchement d’un incendie si un départ de feu se produit à cause de câbles électriques détériorés (plus souvent par une souris).
Concernant la santé, les deux portent des maladies transmissibles à l’homme, dont certaines sont dangereuses. Si la leptospirose reste souvent bégnine, il ne faut pas sous-estimer les risques des tiques et puces transmis par les mulots. Quant à la souris, la salmonellose peut parfois affaiblir l’organisme et déclencher un séjour à l’hôpital, sans oublier l’hantavirus et autres maladies bactériennes éventuelles.
Contactez-nous dès maintenant et reprenez le contrôle !
Mulot ou souris : les traitements efficaces
Bien que l’entreprise de dératisation ou désourisation choisie puisse varier ses approches et conseiller des techniques différentes selon votre situation, il est possible de résumer celles connues et utilisées dans la très grande majorité des cas.
Il existe les pièges à capture vivante (rongeur relâché ailleurs) ou mécaniques (à ressort ou bascule, qui tuent) et les appâts empoisonnés (dangereux pour vous, ils contiennent des anticoagulants ou toxines nerveuses).
Ou alors les répulsifs, comme les appareils à ultrasons qui émettent des sons insupportables ou les odeurs désagréables de composition chimique ou naturelle (menthe poivrée, citronnelle).
Sans oublier la prévention, point important et suivant le traitement, afin d’empêcher un retour de souris ou mulot en bloquant les accès et détruisant ce qui les attirait. Mélange de scellement des points d’entrée avec rebouchage des trous (murs, fondation) ou baguette fermant les espaces sous les portes ou fenêtres, et d’assainissement en supprimant l’eau et la nourriture qui traîner (nettoyage, stockage hermétique).
